Nous avons tous vu les gros titres inquiétants sur les pertes d’emplois dans le secteur des technologies au cours des derniers mois, qui ont contribué au manque de confiance et à l’anxiété des travailleur·euse·s du secteur numérique. Malgré quelques cas de licenciements à grande échelle, NPower Canada continue d’aider les chercheur·euse·s d’emploi à poursuivre une carrière enrichissante et durable dans le numérique, mais nous savons que l’industrie de la technologie peut sembler intimidante de prime abord.
À NPower Canada, nous travaillons en partenariat avec des entreprises de tous les secteurs et de toutes les tailles. Les recherches que nous avons menées avec RBC nous ont appris que « chaque entreprise est une entreprise technologique », puisque tous les secteurs recherchent des employé·e·s possédant des compétences numériques. En concevant spécifiquement notre programme pour former des employé·e·s bien équilibré·e·s ayant les compétences de base nécessaires pour réussir dans n’importe quelle industrie, nous avons fait en sorte que notre stratégie résiste aux fluctuations économiques. Nous avons constaté une croissance positive des postes technologiques dans toutes les industries et nous continuons de placer plus de 80 % de nos diplômé·e·s à ces postes.
Dans cet article, je présenterai la situation dans son ensemble et démontrerai que de nombreuses entreprises embauchent encore activement des talents dans le domaine de la technologie. En préparant nos chercheur·euse·s d’emploi à occuper des postes technologiques dans diverses industries au moyen d’une stratégie globale de perfectionnement de la main-d’œuvre, nous avons la garantie que nos diplômé·e·s possèdent les connaissances et les outils nécessaires pour réussir à court et à long terme, même en cas de ralentissement économique dans une industrie.
Un examen plus approfondi des données
Bien que nous ayons constaté qu’un certain nombre d’entreprises technologiques réduisent leurs effectifs, procèdent à des licenciements et subissent des gels d’embauche, les licenciements ne sont pas généralisés dans le secteur de la technologie. En réalité, à l’automne 2022, les observateurs de l’industrie continuaient à décrire le secteur canadien de la technologie comme un « marché de chercheur·euse·s d’emploi », avec une croissance de salaire annuelle moyenne relativement élevée de 8 000 $ et des efforts considérables de la part des employeurs pour attirer et retenir les talents, par exemple en proposant des conditions de travail flexibles.
Souvent, les gros titres négatifs génèrent volontairement de l’anxiété pour attirer notre attention. Si l’on regarde les données de plus près, au cours du dernier mois, il y a eu 1,3 million de licenciements aux États-Unis, soit uniquement 0,9 % des personnes occupant un emploi, un chiffre historiquement plus bas que les années précédentes. De plus, au Canada, le taux de chômage a en réalité diminué de 0,1 % en novembre 2022, le taux d’emploi des femmes d’âge moyen ayant atteint un nouveau record de 81,6 %.
Des carrières numériques existent dans tous les secteurs.
Pendant la pandémie, la numérisation s’est accélérée à un rythme sans précédent. Par conséquent, chaque entreprise est devenue une entreprise technologique, presque du jour au lendemain. Les entreprises souhaitent que les employé·e·s possèdent au moins des compétences numériques de base, et la plupart d’entre elles ont besoin de talents plus spécialisés pour les aider à suivre le rythme de la transformation numérique. La technologie n’est plus un domaine isolé, et bien qu’il y ait eu récemment une réduction des effectifs dans certains secteurs de l’industrie de la technologie, ce n’est pas systématiquement le cas pour les postes technologiques ou axés sur le numérique.
Récemment, Statistique Canada a publié son dernier rapport sur l’emploi, la rémunération, les heures de travail et les postes vacants pour août 2022. Le rapport révèle que l’emploi continue d’augmenter dans les services professionnels, scientifiques et techniques, et que les hausses se concentrent sur la conception de systèmes informatiques et les services connexes.
À NPower Canada, nous préparons nos participant·e·s à des postes technologiques dans un éventail d’industries. Plus de 80 % de nos diplômé·e·s ont trouvé un emploi valorisant dans des secteurs technologiques tels que les télécommunications, les services financiers, la sous-traitance des processus opérationnels, les services professionnels et les soins de santé.
Nos programmes de base permettent aux participant·e·s d’acquérir des compétences technologiques fondamentales précieuses pour toute entreprise; des compétences qui peuvent ensuite être perfectionnées dans le cadre de nos programmes pour les diplômé·e·s, afin de progresser dans leur carrière. Nos diplômé·e·s obtiennent des microaccréditations reconnues dans l’industrie, développées par des chefs de file mondiaux de la technologie comme Google et Microsoft, qui garantissent leur expertise technique et renforcent la crédibilité et l’attractivité de nos diplômé·e·s en quête d’une carrière numérique dans tous les secteurs. De plus, notre modèle reposant sur les trois piliers que sont la formation technique, le perfectionnement professionnel et le perfectionnement personnel permet à nos participant·e·s d’acquérir des compétences holistiques nécessaires pour devenir des employé·e·s bien équilibré·e·s capables d’intégrer divers domaines.
La voie à suivre
Malgré des changements et des perturbations évidents au sein de la main-d’œuvre canadienne, et dans le secteur des technologies en particulier, ces dernières années nous ont permis de constater qu’en continuant d’adapter notre stratégie, nous pouvons quand même préparer nos participant·e·s à réussir. Dans la « nouvelle normalité », toutes les industries recherchent des compétences numériques. En formant des diplômé·e·s bien équilibré·e·s et encadré·e·s, nous permettons aux chercheur·euse·s d’emploi d’entrer sur le marché du travail avec des compétences précieuses, quel que soit leur secteur. NPower Canada demeurera agile et travaillera avec des partenaires pour comprendre les besoins des chercheur·euse·s d’emploi et accompagner nos collectivités dans ces périodes d’incertitude.