En mai 2020, NPower Canada et sept autres organisations axées sur les jeunes ont formé un consortium pour aider à combler le fossé numérique qui existe entre le quartile le plus bas et le quartile le plus élevé des Canadiens.
Ces organisations comprennent Emploi et Développement social Canada, y compris le Conseil canadien pour la prospérité des jeunes, Indspire, MENTOR Canada, l’Association nationale des centres d’amitié, Opportunity for All Youth, Pathways to Education et Tamarack Institute.
Le groupe s’est réuni pour collaborer sur l’innovation collective, le partage des connaissances et d’autres défis émergents auxquels sont confrontés les Canadiens.
Vous trouverez ci-dessous le résumé des résultats de cette collaboration. Vous pouvez télécharger la série complète d’essais en format pdf en anglais ou en français à partir de ces liens…
“En investissant collectivement dans le développement des aptitudes et des compétences des jeunes vivant dans des communautés à faible revenu, le Canada créera une main-d’œuvre dynamique et adaptable qui contribuera à la robustesse de l’économie canadienne.
la reprise économique et la croissance à long terme”.
~ Vers une croissance inclusive : Combler le fossé numérique par les compétences et la formation, Les chemins de l’éducation
Selon Statistique Canada, seulement 62 % des Canadiens du quartile de revenu le plus bas ont accès à l’Internet, contre 95 % de ceux du quartile le plus élevé. Au cours de la dernière année, la pandémie de COVID-19 a exacerbé le fossé numérique pour les jeunes de tout le Canada. Et aucun groupe n’a été plus touché par cette répartition inégale de l’accès aux technologies de l’information et des communications que les jeunes vivant dans des communautés à faible revenu. Mais alors que la pandémie continue d’isoler les gens et d’enfermer les communautés, comment pouvons-nous combler ce fossé numérique pour les jeunes et leur donner accès aux outils, à la formation, aux ressources et au soutien dont ils ont besoin pour réaliser leur plein potentiel et contribuer à la reprise économique du Canada ?
En mai 2020, un consortium de huit organisations axées sur les jeunes, soutenues par Emploi et Développement social Canada, dont le Conseil canadien pour la prospérité des jeunes, Indspire, MENTOR Canada, NPower Canada, l’Association nationale des centres d’amitié, Opportunity for All Youth, Pathways to Education et Tamarack Institute, s’est réuni pour collaborer et explorer les possibilités d’innovation collective et de partage des connaissances sur les nouveaux défis et les meilleures pratiques. L’impact de COVID-19 sur les jeunes est devenu un point central et un groupe de travail a été formé en septembre 2020 pour discuter des solutions permettant de combler le fossé numérique croissant et de la manière de sensibiliser à cette question importante.
Le résultat de cette collaboration est cette série d’essais qui identifient les multiples facettes du fossé numérique auquel les jeunes Canadiens sont actuellement confrontés, et comment ces obstacles affectent leur capacité à rester engagés dans l’éducation, l’emploi et leur communauté. L’importance du mentorat, la nécessité d’améliorer l’accès à la formation et à l’emploi dans le domaine des compétences numériques et la nécessité de veiller à ce que les jeunes aient leur mot à dire dans la conception de solutions pour combler le fossé numérique sont des thèmes récurrents dans chacun des cinq essais.
Amélioration de l’accès à la formation et à l’emploi dans le domaine des compétences numériques
Aujourd’hui, les jeunes sont également confrontés à de multiples obstacles dans leur quête de carrières technologiques. NPower Canada a récemment invité les diplômé·e·s de son programme à se joindre à un groupe de discussion où les jeunes pouvaient partager leurs expériences et leurs suggestions. Les obstacles financiers étaient l’un des principaux obstacles identifiés par les participant·e·s, dont le coût des services Internet, du matériel informatique et des logiciels qui pouvait être prohibitif. Il a également été noté que les établissements d’enseignement et les conseillers d’orientation ne soulignent pas l’importance des compétences numériques et ne font pas assez pour sensibiliser les élèves à toutes les options qui s’offrent à eux en matière de carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). Ce manque d’information sur la diversité des choix de carrière, associé à un manque de représentation des femmes dans les STEM et de possibilités de mentorat, contribue également à la fracture numérique et crée des obstacles supplémentaires pour les jeunes dans leur quête de formation, d’éducation et d’emploi.